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Empowerment | Saint-Gall

Introduction de l’horaire flexible pour tous

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Photo: Association Rhyboot

Grâce à l’horaire de travail flexible, les collaborateur·trice·s ont plus de liberté de choix. Ils bénéficient d’une flexibilité dans leur travail dans la mesure où ils déterminent eux-mêmes l’heure d’arrivée le matin, de la pause de midi et du départ en fin de la journée.

L’horaire de travail flexible a été introduit suite à une proposition d’amélioration provenant de collaborateur·trice·s qui souhaitaient travailler selon le même modèle que le personnel spécialisé.

Démarche

Les collaborateur·trice·s fixent eux-mêmes l’horaire du matin, de la pause de midi et du départ en fin de journée. Par exemple, ils peuvent arriver au travail le matin dans une tranche horaire qui se situe entre 7h00 et 8h00 (à 8h00 tout le monde doit être là). Une tranche horaire est également prévue pour la pause de midi et la fin de la journée de travail dans laquelle ils peuvent déterminer librement leur horaire.

L’ensemble des collaborateur·trice·s de la structure de jour qui perçoivent un salaire disposent d’un badge et les horaires sont enregistrés sur une pointeuse. Un programme électronique donne un aperçu des heures de travail (heures supplémentaires, etc.).

Expériences

Une collaboratrice déclare : « Je peux mieux répartir mon temps moi-même. Quand je viens avec les transports publics, je peux directement commencer à travailler (sans devoir attendre le début du travail). Parfois je peux aussi faire des pauses de midi plus longues. Je peux aussi faire des heures supplémentaires et prendre ainsi de temps en temps un jour de congé, par exemple pour un week-end prolongé. Je regrette de ne pas pouvoir faire plus de vingt heures supplémentaires. »

Une professionnelle de l’accompagnement constate : « Les collaboratrices et collaborateurs arrivent les uns après les autres au travail (pas tous en même temps) et peuvent ainsi être mieux guidés par les professionnel·le·s. De plus, nous sommes plus flexibles dans l’exécution des tâches. Lorsqu’il y a beaucoup de travail, les collaborateur·trice·s peuvent faire des heures supplémentaires s’ils le souhaitent. La productivité dans l’atelier s’est améliorée dans la mesure où les collaborateur·trice·s se mettent plus vite au travail et qu’il y a moins de « temps morts ». Seule la charge administrative occasionnée par le contrôle des pointages (p.ex. des pointages ont-ils été oubliés ?) est plus lourde qu’auparavant. »

CDPH, art. 27 Travail et emploi

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