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Participation | Zurich

Choisir la fin de sa vie

Choisir la fin de sa vie
Photo: Wohnzentrum Frankental

Chez nous, des personnes restent jusqu’à la fin de leur vie.  
Nous les accompagnons jusqu’à la fin.  
Pour bien le faire, nous nous préparons.
Nous parlons avec chaque résident et chaque résidente.
Nous demandons:
Qu’est-ce que nous devons faire si vous devenez très malade?
C’est très important de poser cette question.
Car des fois, les personnes sont très malades.
Et elles ne peuvent plus choisir leur traitement.

Comment nous préparons la fin de la vie?

Nous préparons la fin de vie de tous nos résidents et résidentes. Pour ceux qui sont capables de discernement. Et pour ceux qui ne sont pas capables de discernement.

Pour les personnes capables de discernement.

Beaucoup des personnes qui habitent chez nous sont capables
de discernement. Cela veut dire: la personne comprend les conséquences de ce qu’elle fait.

Nous parlons avec ces personnes.
Ensemble, nous remplissons 2 documents.
Le premier document s’appelle les directives anticipées.
Le deuxième document s’appelle le mandat pour cause d’inaptitude.

  • Avec les directives anticipées, la personne dit quels soins
    elle veut. Et quels soins elle ne veut pas. Comme cela,
    si la personne tombe très malade et ne peut plus choisir,
    alors les médecins savent comment la soigner.   
  • Avec le mandat pour cause d’inaptitude, la personne choisit
    un représentant, c’est-à-dire une personne qui parle pour elle. Comme cela, si la personne devient très malade et ne peut plus choisir, alors son représentant peut décider pour elle.

Le résident ou la résidente signe les 2 documents.
Les parents et le médecin signent aussi.

Chaque année, nous faisons une réunion.
Et nous vérifions: est-ce que la personne a toujours le même avis? 

Pour les personnes pas totalement capables de discernement.

Certaines personnes qui vivent chez nous n’ont pas
une capacité totale de discernement. Cela veut dire:
elles ne comprennent pas toujours les conséquences
de ce qu’elles font. Ces personnes ont un curateur ou une curatrice.

Mais nous voulons quand même savoir:
qu’est-ce que la personne veut pour la fin de sa vie?
Alors nous parlons avec elle. Et avec ses parents.
Et aussi avec le médecin, les infirmiers et la direction
de notre institution.

Chaque année, nous faisons une réunion.
Et nous vérifions: est-ce que la personne a toujours le même avis?

Nos moyens pour bien accompagner nos résidents en fin de vie

Tout le personnel connaît les droits des personnes pour leur fin de vie.
Nous parlons beaucoup de ce sujet. Comme cela, tout le personnel connaît les droits de nos résidents et résidentes.

Nous expliquons les droits des personnes aux autres.
Nous expliquons les droits de nos résidents et résidentes à l’hôpital. Les médecins et les infirmiers ont parfois des idées fausses sur nos résidents et résidentes. Par exemple, ils pensent: les personnes avec capacité de discernement limitée ne comprennent pas les soins. 

Nous utilisons un bon outil. Pour bien planifier la fin de la vie.
Ce n’est pas facile de dire: voilà ce que je veux pour la fin de ma vie.   
Beaucoup de gens ne disent pas vraiment ce qu’ils veulent. 
Ou alors ils changent d’avis. C’est un problème.
Contre ce problème, nous voulons utiliser un nouvel outil:
la planification anticipée des soins. 
Pour cela, nous collaborons avec l’hôpital universitaire de Zurich.

Article 10 de la CDPH: Toutes les personne avec un handicap ont le droit de vivre. Personne n’a le droit de tuer une personne avec un handicap.

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